Pour nous tous, la vieillesse fait appel à l’idée de la fin de la vie mais ce n’est pas tout. La vieillesse, c’est aussi la période de la vie succédant à l’âge mûr que l’on situe actuellement chez l’homme à partir de l’âge de 65-70 ans. C’est aussi la période ultime de la vie qui est plus ou moins bien vécue par une personne en fonction de son état physique ou mental.
La vieillesse, dernière étape de la vie souvent vécue en EHPAD
Même si ce postulat est vrai, aujourd’hui le visage de la vieillesse a changé : on vit de plus en plus longtemps donc cette période est de plus en plus longue. Selon l’Insee, la population âgée de + de 75 ans va augmenter de 72% d’ici 2060. En cause, les générations du baby-boom qui alimenteront… le papy-boom. Le nombre de personnes de plus de 85 ans, triplera d’ici à 2060. En fait, dans 50 ans, la France pourrait compter 200.000 centenaires, soit 13 fois plus qu’aujourd’hui.
1,3 million de personnes âgées dépendantes
C’est le chiffre avancé aujourd’hui. En ce qui concerne l’âge moyen de la dépendance, il est actuellement situé autour des 83 ans et recule régulièrement. A ce jour, la France alloue aujourd’hui 24 milliards d’euros ( budget d’état) au financement public de la dépendance, soit environ 1% de la richesse nationale et les dépenses à la charge des ménages sont estimées à environ 7,2 milliards d’euros. À l’horizon 2060, ces sommes devrait être multipliées par 2.
600.000 places disponibles en maison de retraite en France
Et ce, avec un taux d’occupation qui dépasse les 80%. L’âge moyen des résidents en EHPAD y est de 84 ans, contre 80 ans en 1990. A cet âge, le corps commence à décliner et à fonctionner au ralenti. les conséquences de ce déclin anatomique et physiologiques ont nombreuses : tout d’abord, la transmission de l’information se fait plus lentement, car les neurotransmetteurs sont moins performants. D’où le ralentissement intellectuel et moteur. Mais attention aux stéréotypes et idées reçues sur la personne âgée. Plus lent…ne veut pas dire moins intelligent. Avec l’âge, l’encodage de nouvelles informations baisse mais pas la mémorisation d’informations involontaires (mémoire implicite). Le langage sur le versant réceptif ne bouge pas, l’intelligence émotionnelle est plus développée et la créativité peut perdurer. Pour preuve : de nombreux prix Nobel sont obtenus à un âge avancé.
En résumé, il faut veiller à ne pas confondre le vieillissement normal et le vieillissement pathologique!