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Archive pour le mot-clef ‘personnes agees’

L’humanitude, pour aider les personnes âgées en EHPAD

jeudi 6 juin 2019

L’humanitude est une méthodologie de soins dont le but est d’accompagner les personnes âgées dans la tendresse et le respect de leur autonomie afin de les aider à rester debout jusqu’à la fin. En effet, l’entrée en maison de retraite, souvent la conséquence d’une perte d’autonomie, est généralement mal vécue. Elle entraîne une sensation d’inutilité et une perte de l’estime de soi. Le but de cette méthode est donc que la personne accepte son handicap et puisse émettre des projets.

L’objectif de l’animation en humanitude

Il s’agit de créer une dynamique sociale et socioculturelle qui permette aux personnes âgées de s’adapter à la réalité. La démarche passe par la création de petits groupes sociaux aux motivations différentes : lecture, mémoire, gym, sorties, chant etc ». On multiplie ainsi les chances pour chacun de trouver sa place et de tenir un rôle social ». « L’animateur n’a pas de projet pour la personne » précise Philippe Crône, spécialiste reconnu de l’humanitude. « Il n’a pas non plus d’action directe, il doit gérer le climat social et l’environnement pour faciliter l’adaptation. C’est comme le jardinier qui prépare le terreau autour de l’arbre pour le faire pousser ».

La qualité de vie en EHPAD

Effectivement, la qualité de vie recherchée par la personne âgée est également un critère de recherche principal. Bien qu’il soit évident que la qualité de vie en maison de retraite ne sera jamais la même qu’à domicile, il existe également des avantages à vivre en EHPAD. Par exemple, le fait de ne pas rester seul face à son poste de télévision ou devant son journal et au contraire de pouvoir échanger avec d’autres résidents. Certaines résidences proposent de nombreuses activités comme des sorties (musées, conférences…), des rencontres intergénérationnelles et des activités entre résidents, etc..). Toutes ces animations participent à l’organisation de la vie sociale de l’établissement et de fait, s’inscrivent dans le projet humanitude.


Alzheimer et l’anxiété de la personne âgée

mercredi 29 mai 2019

Selon une étude américaine, l’annonce du diagnostic Alzheimer n’augmente pas l’anxiété du patient
Les médecins ne devraient plus hésiter à annoncer un diagnostic aussi dramatique que celui d’une démence car, selon eux, non seulement l’anxiété des patients avertis n’augmente pas, mais ils se disent même soulagés de trouver une explication à leurs symptômes. En effet, l’étude, publiée dans le dernier numéro du journal de la Société américaine de gériatrie, mesure le niveau de dépression et d’anxiété deux jours avant et deux jours après un bilan et l’annonce du diagnostic. » Ce n’est pas une bonne nouvelle. Personne n’est heureux de découvrir qu’il est atteint de démence », explique Brian Carpenter, co-investigateur et professeur associé de psychologie à l’Université de Washington. « Mais certaines personnes sont rassurées de trouver une réponse à leur anxiété et à leurs problèmes, et de savoir qu’elles vont trouver de l’aide. »

Les médecins devraient livrer leur diagnostic aux patients en fonction du stade de la maladie

Selon les recommandations de pratique médicale en cours, les médecins devraient livrer leur diagnostic aux patients en fonction du stade de la maladie. Reste que l’analyse des études publiées depuis 1970 et jusqu’à très récemment fait apparaître que la moitié des médecins ne les appliquent pas. De l’avis de Scott Roberts, chercheur spécialiste de la maladie d’Alzheimer à l’Université du Michigan, qui n’est pas impliquée dans l’étude, les débats éthiques sur le droit des patients à l’information et la crainte que cette connaissance peut les ennuyer ne sont pas fondés. « Cette étude est intéressante parce qu’elle montre que la très grande partie de ces craintes paternalistes ne se retrouvent dans ces résultats », a-t-il souligné.

Au total, 90 patients et leurs soignants ont été interviewés deux jours avant l’évaluation, et deux jours après par téléphone.

 Leur niveau d’anxiété et de dépression ont été mesurés en fonction de leurs réponses à des questionnaires standards. En moyenne, tant pour les patients que pour ceux qui s’en occupent, les niveaux d’anxiété et de dépression étaient les mêmes avant et après l’annonce du diagnostic et avaient même diminué. Les chercheurs reconnaissent que leur étude présente des limites, et ils prévoient de mener des recherches supplémentaires pour étendre leurs investigations, notamment l’évaluation de ces deux paramètres un an après l’annonce du diagnostic.

L’aide sociale en EHPAD

mercredi 15 mai 2019
aide sociale-ehpad

Le système social français

Après les questions et les polémiques soulevées par certaines affaires d’expulsion de personnes âgées de leur maison de retraite, il est naturel de se poser des questions sur le fonctionnement du  système social français. En effet tous se demandent comment une telle chose peut-elle se produire ? Ne sommes-nous pas dotés d’un système social empêchant la survenue de ce genre de situation ?

L’aide sociale, son fonctionnement en EHPAD

Tout d’abord, une personne âgée dépendante est censée survenir à ses propres besoins à partir de ses revenus, c’est-à-dire grâce à sa pension de retraite. Dans le cas où celle-ci s’avère insuffisante, entre en considération l’obligation alimentaire. Cette disposition de loi prévoit que les descendants d’une personne âgée sans ressources soient considérés responsables du financement de sa dépendance. Les descendants concernés devront y contribuer selon leurs moyens. Ce n’est que lorsque ceux-ci ne peuvent pas y faire face par manque de moyens que l’aide sociale intervient.

La solidarité nationale pour aider à payer l’EHPAD

Il s’agit de ce qu’on appelle l’aide sociale. Ce dispositif prévoit que l’état rajoute une certaine somme aux revenus de la personne âgée et de ses obligés alimentaires afin de compléter la somme nécessaire à son hébergement à en maison de retraite. Attention, pour avoir droit à cette aide de l’état, il faut que l’établissement d’accueil choisi soit : « habilité aide sociale » ou bien si ce n’est pas le cas, que la personne âgée en question y réside déjà depuis plus de cinq ans. La demande d’aide sociale doit être une démarche familiale car la famille est obligée de prouver qu’elle dispose de moyens insuffisants pour assumer la responsabilité de son proche dépendant. Dans le cas contraire, l’état ne pourra pas accorder cette aide car elle est de la responsabilité de la famille.


L’obligation alimentaire : un devoir d’assistance

jeudi 24 janvier 2019

En quoi consiste l’obligation alimentaire ? Il s’agit d’une aide matérielle ou financière obligatoire que les enfants et les petits-enfants majeurs et solvables doivent apporter à leurs parents ou grands-parents devenus vulnérables.

Une aide réglementée par la loi

Comme le stipule l’article 205 du code civil: « Les enfants doivent des aliments à leurs père et mère ou autres ascendants qui sont dans le besoin. ». On entend par « aliments » une prestation en nature ou en argent versée à un proche parent ou allié -à savoir avec un lien de parenté résultant du mariage (gendres, belles-filles sauf en cas de divorce).

Défaut de versement de l’obligation alimentaire

Une personne peut être condamnée pour défaut de versement de l’obligation alimentaire. Toutefois, il existe des exceptions. Par exemple un parent qui aurait manqué gravement à ses devoirs se trouverait privé du recours de l’obligation alimentaire de son enfant envers lui. Une dispense sera prononcée si le débiteur se retrouve insolvable ou si l’état de besoin du créancier disparaît. Par ailleurs, cette obligation alimentaire ne s’applique pas entre un frère et une sœur mais peut s’appliquer à un enfant adopté.

L’obligation alimentaire est-elle fixe et définitive ?

Non, son montant peut être revu en fonction de l’amélioration de la situation financière du bénéficiaire, et donc diminué ou au contraire augmenté. L’obligation alimentaire peut également varier en fonction des changements survenus chez les obligés, et leurs éventuelles contraintes à devoir réduire cette aide. En cas de conflits familiaux, c’est au juge des affaires familiales de procéder à la réévaluation de l’obligation alimentaire. Enfin, celle-ci prend fin au décès du bénéficiaire ou du créancier. La famille est alors invitée à déclarer l’aide qu’elle peut apporter, justificatifs à l’appui.

Faire trop de siestes pourrait être un signe d’Alzheimer!

dimanche 20 janvier 2019

Attention, si vous êtes un adepte de la petite sieste de l’après-midi, sachez que cette habitude n’est pas anodine! Elle peut augmenter vos risques de contracter la maladie d’Alzheimer dans le futur.

Trop de siestes peuvent nuire à votre santé!

Bien sûr, les siestes peut être bénéfiques pour se revigorer, mais seulement à condition  de ne pas en faire trop souvent. En effet, selon une récente étude scientifique, les personnes âgées faisant trop de siestes, pourraient développer la maladie d’Alzheimer. Publiée par le Daily Mail, cette étude explique comment la somnolence diurne peut provoquer l’apparition de troubles neurologiques.

La maladie d’Alzheimer, un trouble neurologique

Cette pathologie qui provoque un changement de personnalité et d’humeur, est un trouble neurologique entraînant petit à petit, la destruction des cellules cérébrales. Ce qui, à la longue, cause le déclin inexorable des capacités de réflexion, du comportement et de la mémoire. On connaissait déjà plusieurs facteurs de risques de cette maladie (hypertension, troubles lipidiques, diabète…), toutefois les chercheurs en ont peut-être identifié un autre: la somnolence diurne.

Une accumulation de la protéine bêta-amyloïde

Selon ces recherches publiées originellement dans la revue scientifique JAMA Neurology, les personnes âgées souffrant de somnolence diurne excessive seraient plus enclines à l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde. Cette protéine Tau étant responsable de la formation d’enchevêtrements dans le cerveau, ouvrant la voie à un risque de démence. Pour prouver cette théorie, les chercheurs ont analysé des participants de 70 ans et plus non atteints de démence, afin de mesurer l’impact de la somnolence diurne sur le risque d’un trouble neurologique.

De fait, en mesurant le sommeil des personnes souffrant de somnolence diurne anormale, il serait possible de faire un dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer!

 

 

La vieillesse : état des lieux

dimanche 16 décembre 2018

Pour nous tous, la vieillesse fait appel à l’idée de la fin de la vie mais ce n’est pas tout. La vieillesse, c’est aussi la période de la vie succédant à l’âge mûr que l’on situe actuellement chez l’homme à partir de l’âge de 65-70 ans. C’est aussi la période ultime de la vie qui est plus ou moins bien vécue par une personne en fonction de son état physique ou mental.

La vieillesse, dernière étape de la vie souvent vécue en EHPAD

Même si ce postulat est vrai, aujourd’hui le visage de la vieillesse a changé : on vit de plus en plus longtemps donc cette période est de plus en plus longue. Selon l’Insee, la population âgée de + de 75 ans va augmenter de 72% d’ici 2060. En cause, les générations du baby-boom qui alimenteront… le papy-boom. Le nombre de personnes de plus de 85 ans, triplera d’ici à 2060. En fait, dans 50 ans, la France pourrait compter 200.000 centenaires, soit 13 fois plus qu’aujourd’hui.

1,3 million de personnes âgées dépendantes

C’est le chiffre avancé aujourd’hui. En ce qui concerne l’âge moyen de la dépendance, il est actuellement situé autour des 83 ans et recule régulièrement. A ce jour, la France alloue aujourd’hui 24 milliards d’euros ( budget d’état) au financement public de la dépendance, soit environ 1% de la richesse nationale et les dépenses à la charge des ménages sont estimées à environ 7,2 milliards d’euros. À l’horizon 2060, ces sommes devrait être multipliées par 2.

600.000 places disponibles en maison de retraite en France

Et ce, avec un taux d’occupation qui dépasse les 80%. L’âge moyen des résidents en EHPAD y est de 84 ans, contre 80 ans en 1990. A cet âge, le corps commence à décliner et à fonctionner au ralenti. les conséquences de ce déclin anatomique et physiologiques ont nombreuses : tout d’abord, la transmission de l’information se fait plus lentement, car les neurotransmetteurs sont moins performants. D’où le ralentissement intellectuel et moteur. Mais attention aux stéréotypes et idées reçues sur la personne âgée. Plus lent…ne veut pas dire moins intelligent. Avec l’âge, l’encodage de nouvelles informations baisse mais pas la mémorisation d’informations involontaires (mémoire implicite). Le langage sur le versant réceptif ne bouge pas, l’intelligence émotionnelle est plus développée et la créativité peut perdurer. Pour preuve : de nombreux prix Nobel sont obtenus à un âge avancé.

En résumé, il faut veiller à ne pas confondre le vieillissement normal et le vieillissement pathologique!