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Archive pour mai 2017

Maladies Valvulaires : Facteurs de risques pour les personnes âgées

jeudi 25 mai 2017

Dans une interview donnée sur Live-Doctors, chaîne médicale sponsorisée par Retraite Plus, le Dr James Uzan, spécialiste des maladies valvulaires, chef de cardiologie clinique à l’hôpital Hadassah, nous décrit les facteurs de risques pour les  maladies cardiovasculaires.

L’hypertension

Un patient hypertendu est considéré comme étant porteur d’un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires. Effectivement, l’hypertension  ajoutée au cholestérol, au tabac et à l’hérédité de  maladies cardiovasculaires placent le patient parmi les patients à risques de maladies cardiovasculaires comme l’angine de poitrine,  l’infarctus du myocarde et l’insuffisance cardiaque.

Les patients à risques

Identifier les patients à risques est  la première étape dans le traitement de la pathologie cardiologique d’un patient. En effet, selon le Dr Uzan, il faut traiter ces facteurs de risques comme l’hypertension dès le départ et surtout ne pas attendre qu’elle  soit installée et retentisse sur la fonction ventriculaire gauche ou entraîne une insuffisance cardiaque. Pour cela, il faudra convaincre le patient de l’utilité du traitement et des diverses complications que l’hypertension pourrait entraîner.

L’hypertension : une maladie souvent asymptomatique

Ce n’est souvent pas chose aisée car l’hypertension est une maladie souvent asymptomatique, qui ne nuit pas à la qualité de vie du patient. De plus, le traitement peut au départ, entraîner une grande fatigue ainsi qu’une  impression de lassitude qui n’est pas très bien vécue par les patients. Néanmoins, le médecin doit arriver à faire comprendre à son patient que sur toutes les données épidémiologiques qui ont été publiées dans le monde, il a été maintes fois prouvé que l’hypertension est un facteur de risques pouvant abîmer les le cerveau, le rein et le cœur.

Les infarctus chez les seniors

jeudi 18 mai 2017

L’infarctus du myocarde est une maladie qui concerne principalement les personnes âgées de 65 à 85 ans (45%). Les hommes étant deux fois plus touchés que les femmes par cette affection.

Une interview du Dr Elisha James Ouzan

Selon le docteur Elisha James Ouzan, médecin cardiologue spécialiste des maladies valvulaires et de l’insuffisance cardiaque et chef de service de l’unité de cardiologie de l’hôpital Hadassah de Jérusalem, la pratique cardiologique a beaucoup évoluée. C’est ce qu’il expliquait lors d’une récente interview sur la chaîne TV Live-Doctors (programme sponsorisé par l’organisme Retraite Plus).

Aujourd’hui les infarctus chez les seniors ne sont plus fatals

En effet, il y a une trentaine d’années les infarctus étaient souvent fatals. Aujourd’hui, on peut traiter les cas d’infarctus beaucoup plus facilement. Néanmoins, l’idéal serait de détecter le problème à temps en détectant une éventuelle angine de poitrine pour la traiter afin d’éviter que le patient arrive au stade de l’infarctus.

L’angioplastie

Pour traiter  une artère coronaire rétrécie, on utilise une intervention : l’angioplastie. Néanmoins, certaines études ont montré qu’avec un traitement efficace on pouvait éviter l’angioplastie. Cependant l’avantage est qu’elle donne des résultats immédiats. Cette technique a toutefois des limites c’est-à-dire que si plusieurs artères sont atteintes, ou si les lésions sont diffuses, elle ne pourra pas être efficace. Plus on pose de stents, plus il y a des risques de récurrence de la maladie. Ainsi l’hygiène de vie est très importante après la pose d’un stent. En effet c’est un traitement symptomatique qui va soulager le patient, mais la maladie de fond est l’athérosclérose. Elle est provoquée par le tabac, l’inactivité, l’hypertension, le diabète, le cholestérol, et la génétique.
Pour en savoir plus, regardez les vidéos de la chaîne Youtube Live doctors.

Dépression et nutrition : y-a-t-il un lien?

mercredi 10 mai 2017

Seulement chez les personnes âgées, on compte déjà 15 % à 20 % d’entre eux qui vivent des épisodes dépressifs. Ceux-ci passent souvent inaperçus et ont notamment pour causes : la solitude; la mort du conjoint ou d’amis; des facteurs physiologiques liés au vieillissement (baisse de la sérotonine) ou même la sous-alimentation.

Les effets de l’alimentation sur la dépression

Il a été prouvé dans une récente étude scientifique que la sous-alimentation pouvait causer des carences nutritionnelles contribuant à la dépression. Les nutriments mis en cause étant essentiellement l’ acide folique et la vitamine B12. La nutrition peut donc également jouer un rôle crucial pendant la dépression.

Le livre “régime anti-déprime”

Le Docteur Ferreri est l’auteur du livre “régime anti-déprime”. Selon lui, il existe un lien entre ce que nous consommons et ce que nous ressentons. Le cerveau a besoin pour bien fonctionner, de certains « bons » aliments et à l’inverse, certains aliments sont mauvais pour son fonctionnement comme les graisses saturées et les graisses industrielles…Par ailleurs, pour produire de la sérotonine et de la noradrénaline il faut, par une bonne alimentation, savoir apporter à l’organisme, les bons acides aminés qui se trouvent dans les protéines.

Diminuer l’anxiété grâce au magnésium

Pour calmer certaines manifestations de l’anxiété, certains minéraux peuvent être utiles et notamment le magnésium. L’alimentation ne peut nullement remplacer les traitements médicamenteux, mais si celle ressent une petite baisse de moral, réorienter son alimentation peut aider une personne déprimée à remonter la pente. Par ailleurs, l’alimentation peut aussi avoir un impact important sur la mémoire émotionnelle. En effet, certains plats peuvent nous rappeler de bons souvenirs et ainsi apporter un sentiment de plaisir à celui qui les consomme.

Les seniors sont les plus touchés par le cancer du sein

jeudi 4 mai 2017

En effet, on savait que le cancer du sein constituait la première cause de mortalité féminine puisqu’il touche chaque année, un million de femmes dans le monde et 54 000 femmes en France. Néanmoins, ce qui est marquant, c’est que 80% des cancers du sein sont diagnostiqués chez les seniors de plus de 50 ans.

Traiter le cancer du sein

Une fois le cancer analysé et stadifié, l’équipe thérapeutique met en place un traitement personnalisé et unique comprenant de la chirurgie et /ou de la chimiothérapie et /ou de la radiothérapie et /ou de l’hormonothérapie.

La chirurgie : elle peut être conservatrice (seule la tumeur est retirée ou non (mastectomie).

La chimiothérapie : agit sur les mécanismes de la division cellulaire dans tout le corps.

La radiothérapie : Les rayonnements détruisent les cellules cancéreuses de manière ciblée.

L’hormonothérapie : empêche l’action stimulante des hormones féminines sur le cancer.

Les thérapies ciblées

  • Les anticorps monoclonaux : Ils peuvent bloquer le développement des cellules cancéreuses (HER2) ou leur alimentation sanguine (VEGF) et stimuler le système immunitaire.
  • Les inhibiteurs de la protéine kinase : Ils permettent de bloquer les récepteurs situés à la surface des cellules cancéreuses pour limiter leur division et leur développement.

Les pistes de recherche

  1. La bio-informatique : en définissant des sous-groupes de tumeurs, elle permet d’envisager des traitements ciblés.
  2. La nanomédecine : des nanoparticules intégreraient le noyau de la cellule cancéreuse  pour y libère le médicament.
  3. L’immuno-oncologie : Soit les molécules combinées ciblent différentes cellules du système immunitaire pour une efficacité décuplée, soit les « inhibiteurs de points de contrôle » permettent de révéler au système immunitaire, la présence de cellules cancéreuses.
  4. Un test génétique sanguin est à l’étude : Il pourrait prédire un risque d’apparition du cancer du sein.
  5. La perspective d’un vaccin : Il stimulerait le système immunitaire à attaquer les cellules cancéreuses.

Mis à part ses manifestations physiques, il faut savoir que le cancer du sein affecte la vie au quotidien :  fatigue, douleur, perte des cheveux…Tout cela entraîne souvent chez les femmes, une  perte de l’estime de soi. C’est pourquoi il est souvent conseillé aux femmes, de faire une reconstruction mammaire afin de se réapproprier leur corps. Exprimer et partager ses émotions avec ses proches permet également de mieux les vivre. Si le besoin s’en fait sentir, des psycho-oncologues ainsi que des groupes de soutien peuvent accompagner les patients et leur permettre d’exprimer leur ressenti sur la maladie qui les touche.

(Sources : http://live-doctors.com/ )

Pour voir l’infographie complète, cliquez ici