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Archive pour juillet 2016

La dépression en question!

dimanche 31 juillet 2016

edito1Ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de Clinique et aujourd’hui maître de conférences et praticien à l’hôpital saint Antoine dans le service de psychiatrie et connu pour être  l’auteur de nombreux livres sur la dépression le docteur Ferreri répond aux questions que l’on se pose sur la dépression dans une interview exclusive donnée sur la chaîne médicale Live Doctors.

Pourquoi les français utilisent-ils autant de traitements psychotropes?

En chiffres, trop de traitements sont prescrits mais pas assez chez les personnes dépressives.

Comment peut-on aider une personne en dépression?

L’entourage peut aider en entourant soutenant et déculpabilisant la personne mais surtout en l’encourageant à consulter.

Y a-t-il un lien entre la dépression et la perméabilité intestinale?

On n’est pas encore capable de le prouver mais il y a un lien entre ce que nous consommons et notre  bien-être psychique.

Y a-t-il des moyens d’éviter la dépression ou de remonter la pente?

Il faut prendre soin de soi et éviter toutes les substances psychoactives: alcool cannabis… Elles sont toxiques pour le bien-être psychique.

Quelle est la durée moyenne d’une dépression? 

Il est nécessaire de la traiter rapidement sinon elle risque de durer entre six mois et un an. Lorsque l’on met un traitement en place et que la personne est répondeuse, on peut observer une amélioration au bout de quinze jours et une vraie rémission après environ trois mois. Même si la personne se sent bien, elle n’est pas guérie, il est donc important de poursuivre le traitement sur six mois afin d’éviter une rechute.
A savoir: Une personne ayant fait une dépression a 50% de risques de refaire une dépression dans les deux ans qui suivent,et 75% de risques de refaire une dépression durant sa vie.

Pour en savoir plus, regardez les vidéos de la chaîne Youtube Live Doctors!

Personnes âgées et dépression : comment réagir?

mardi 19 juillet 2016

Portrait of the elderly woman. A photo on outdoors

Ancien interne des hôpitaux de Paris, ancien chef de Clinique et aujourd’hui maître de conférences et praticien à l’hôpital Saint-Antoine dans le service de psychiatrie, le docteur Ferreri également connu comme l’auteur de nombreux livres sur la dépression, nous parle de la dépression chez les personnes âgées et les jeunes enfants dans une interview donnée sur la  nouvelle chaîne médicale Live Doctors.

Identifier la dépression

Le phénomène de dépression est très fréquent surtout chez  les femmes qui en sont deux fois plus touchées que les hommes.
En France, il y a 3 millions de personnes dépressives avec une prévalence entre 5 à 15% de la population. On considère qu’en 2020, la dépression sera la deuxième cause de handicap juste après les maladies cardiovasculaires.

La dépression est une préoccupation sanitaire majeure qui nécessite une prise de conscience collective. C’est la raison pour laquelle les médias lancent régulièrement  des campagnes de sensibilisation auprès du grand public. L’intérêt est de faire connaitre la dépression comme maladie et de lutter contre la stigmatisation que cela représente d’être atteint d’un trouble psychique.

Attention aux pathologies qui miment la dépression!

En effet, certaines pathologies comme les maladies endocriniennes (par exemple l’hypothyroïdie) ressemblent sur de nombreux points, à toutes les manifestations psychomotrices et physiques de la dépression. Cependant, en général la tristesse n’est pas présente. Les pathologies qui font souffrir le système nerveux, peuvent entraîner un changement de comportement. Lorsque l’on a un doute on fait faire au patient, un bilan sanguin pour dépister une éventuelle  maladie thyroïdienne ou maladie hormonale, et une imagerie cérébrale pour toutes les maladies neurologiques.

La dépression chez les personnes âgées

Chez les personnes âgées le syndrome de glissement, de délaissement des soins et de soi peut faire penser à une dépression mais ce n’est pas forcément le cas. En effet il est difficile de faire le diagnostic. C’est pourquoi on propose aux personnes âgées, qui ont l’air déprimées, de faire une évaluation psychiatrique fine et parfois des tests thérapeutiques avec des antidépresseurs. Lorsqu’une personne âgée est en souffrance, ou en difficulté il ne faut pas attendre pour consulter et ne pas hésiter à proposer au médecin une hypothèse.

Pour en savoir plus sur le sujet, regardez les vidéos de la chaîne Youtube Live Doctors!

 

Prévenir et accompagner les personnes âgées : quelles aides?

mardi 12 juillet 2016

Happy elderly woman with granddaughter at home

L’aide des caisses de retraite
Des aides personnalisées peuvent être versées par les caisses de retraite afin d’améliorer le quotidien des aînés.

Pour en bénéficier, il faut :
• Avoir cotisé auprès d’une caisse de retraite et avoir plus de 60 ans
• Être classé en GIR 5 ou 6

Les montants :
Jusqu’à 80% des frais du plan d’aide personnalisé peuvent être versés. Cette aide est plafonnée à 3 000 € annuels.

L’aide sociale locale
Cette aide, versée par le département, permet de participer à certaines dépenses liées à la perte d’autonomie.
Pour en bénéficier, il faut :
• Être âgé de plus de 65 ans et nécessiter l’aide d’un tiers
• Déposer une demande au CCAS

Les montants :
La prise en charge de l’aide ménagère à domicile peut varier de 1,94 à 14,16€ de l’heure en fonction des revenus.

L’aide de l’ANAH
L’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH) peut accorder des subventions lors de l’adaptation d’un logement à la perte d’autonomie liée au vieillissement.

Pour en bénéficier, il faut :
• Habiter dans le logement (de plus de 15 ans) dont vous êtes propriétaire
• Présenter votre projet à l’ANAH

Les montants :
De 35 à 50% du montant des travaux (HT) peuvent être pris en charge. Ce montant est plafonné à 10 000 €.

L’aide de l’organisme Retraite Plus
Cette aide gratuite, fournie par l’organisme Retraite Plus, consiste à accompagner les familles dans leur recherche d’aide à domicile ou d’établissement d’accueil.
Son rôle : analyser les situations, aider aux démarches administratives et fournir une information ciblée de qualité.

Pour en bénéficier, il faut :
• Appeler gratuitement au Numéro Vert : 0805 69 66 31
• Ou remplir une demande sur le site www.retraiteplus.fr

À savoir : Des crédits d’impôts peuvent être octroyés pour financer l’installation d’équipements liés à la perte d’autonomie.
Pour en savoir plus, consultez le site : www.service-public.fr.

Comment poser le diagnostic d’Alzheimer ?

mardi 5 juillet 2016

Alzheimer's word cloud

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer est établi par le neurologue, le gériatre ou le psychiatre, en binôme avec le médecin traitant. Il se déroule en plusieurs étapes :

• L’entretien personnalisé avec  le patient. Il s’agit d’évaluer les pertes de mémoire, les changements de comportement et l’impact de ces troubles sur le quotidien.

• La recherche de certains facteurs comme d’éventuels antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer, d’antécédents psychiatriques ou encore traumatiques.

• L’examen clinique approfondi. Il porte sur l’état général et cardio- vasculaire, la recherche de déficits sensoriels, visuels, auditifs, moteurs, et le degré de vigilance.

• Les tests de mémoire afin d’évaluer précisément les facultés de la personne.

• Le Mini Mental State Examination (MMS) porte sur 30 questions et permet d’évaluer les capacités d’orientation, d’apprentissage, d’attention et de calcul, l’élocution et les capacités gestuelles et de coordination.

• Enfin, des examens paracliniques sont pratiqués. Il s’agit d’analyses biologiques, de l’IRM et de l’électroencéphalogramme.

À la suite de tous ces examens, le diagnostic Alzheimer peut alors être posé de manière fiable.

Important : Le diagnostic doit faire l’objet d’une longue consultation respectant la confidentialité du patient et adaptée à son rythme d’appropriation.

Les aides sociales auxquelles le malade peut prétendre :

Voici un aperçu des moyens mis à la disposition des malades :

• Les soins médicaux sont remboursés à 100% dans le cadre des affections de longue durée.

• L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) peut être perçue par le malade, qu’il soit à domicile ou en établissement.

• Les aides financières au logement (APL, ALS) sont versées sous condition de ressources.

• L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) peut couvrir une partie des frais d’hébergement en maison de retraite.

Pour aller + loin : Un guide complet sur les aides sociales destinées aux personnes âgées est consultable gratuitement sur www.retraiteplus.fr.