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Archive pour février 2015

Interview : questions pour un tuteur – Un métier passionnant

jeudi 19 février 2015

senior woman

Pour répondre à ces questions, nous avons interrogé une tutrice professionnelle dans une association tutélaire parisienne:

Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir ce métier?
Tout d’abord, ce qui m’a plu dans cette profession c’est la diversité des dossiers à gérer et la grande autonomie de travail. Bien sur, il s’agit de remplir beaucoup de documents administratifs et d’effectuer de nombreuses recherches juridiques mais le côté relationnel est également enrichissant. Les rencontres avec les professionnels du secteur et les personnes âgées m’apportent énormément.

Quelle est la formation à suivre pour devenir tuteur ?
J’’ai un master 1 de droit notarial mais j’ai également suivi une formation intensive de mandataire judiciaire à la protection des majeurs. Ce diplôme est aujourd’hui exigé par la loi sur la réforme des tutelles. Cette formation payante comprend de la psychiatrie et de la gériatrie. Elle offre un programme très complet permettant d’appréhender les personnes âgées sous tutelle pour altérations physiques ou mentales.

Quel est l’emploi du temps d’un tuteur ?
Mon emploi du temps est souvent très chargé avec de très nombreux dossiers à traiter par jour ! Il y a la plupart du temps plusieurs déclarations d’impôt à rédiger, énormément de courrier à traiter, ainsi que des factures à régler. En plus de cela, il arrive souvent des situations imprévues qui m’obligent à intervenir de façon personnelle. Par exemple dernièrement, une vieille dame de 95 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer, a refusé de partir en maison de retraite lorsque les ambulanciers sont venus la chercher à son domicile. J’ai donc dû  intervenir et l’accompagner moi-même. Mon travail consiste à gérer les dossiers de 60 personnes et c’est très prenant!

Un tuteur est-il amené à tisser des liens privilégiés avec les personnes dont il a la charge ?
La difficulté de ce métier, c’est qu’on est souvent mal perçu Au premier abord, on peut être assez mal perçu par les familles. Nous sommes amenés à intervenir lorsque la personne âgée ne peut disposer du soutien d’un tuteur familial ou lorsque la famille ne souhaite pas assumer cette charge. Nos relations avec les proches de la personne âgée sont donc souvent un peu tendues. Mais généralement, dès que la famille a pu constater l’importance de notre rôle, la situation s’améliore. Bien sûr il arrive souvent que nous nous attachions à certaines personnes dont nous avons la charge. On nous dit souvent d’ailleurs que nous sommes leur«bouée de sauvetage»à laquelle ils peuvent se raccrocher lorsqu’ils sont démunis. Pour ne pas être mal perçus, nous devons faire attention à tisser avec les personnes âgées des relations basés sur la confiance et le respect.

Quels sont les principaux problèmes que vous rencontrez?
Il arrive parfois que nous soyons confrontés à une personne âgée avec laquelle nous n’arrivons pas à nous entendre. Lorsque cela arrive, nous pouvons faire appel à une psychologue qui est habilitée à nous prodiguer de précieux conseils. Généralement, les soucis sont réglés sinon, nous pouvons toujours échanger notre dossier avec un autre tuteur.

Comment êtes vous rémunérés?
Nous sommes rémunérés comme les assistances sociales, ce qui veut dire sur la base de la convention collective 66 ou 51, car notre métier n’est pas référencé en tant que tel. Par contre, dans le cas des tuteurs privés, ils sont rémunérés en fonction des revenus des personnes dont ils ont la charge. En plus de cela, les personnes protégées payent des frais de tutelle à l’association tutélaire. Ces frais varient entre 0 et 200 euros mensuels.

Qu’aimeriez vous améliorer dans votre profession? 
Personnellement, j’aimerais que le métier de tuteur soit mieux connu des pouvoirs publics et de la presse ! En effet, notre métier s’est beaucoup professionnalisé depuis la loi sur la réforme des tutelles de 2009. Nous devons faire preuve de beaucoup de solidité morale et de polyvalence pour l’exercer.

Personnes âgées : les vertus du vin rouge et autres aliments

mardi 10 février 2015

Old womanLes tanins contenus dans le vin rouge présentent une importante concentration en polyphénols.

Pour  comprendre pourquoi la consommation de vin rouge de façon modérée, il va sans dire, était si bénéfique pour la santé des personnes âgées en particulier, les chercheurs se sont penchés sur sa composition. Résultat : Les tanins contenus dans le vin rouge présentent une importante concentration en polyphénols. Ceux-ci proviennent des pépins de raisin, de sa peau et du jus des raisins qui sont utilisés pour fabriquer le vin. Ils possèdent une propriété particulière, celle d’être de puissants antioxydants pouvant causer la vasodilatation des parois artérielles.

Les légumes bénéfiques pour les personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer

Il faut savoir que dans les légumes, on peut trouver de très nombreux antioxydants dont la vitamine C, la vitamine E, le sélénium, le bêta carotène et le Zinc. Ceux ci ont la propriété de lutter contre les radicaux libres qui sont notamment à l’origine des cancers. Ils pourraient également avoir la propriété de protéger le cerveau des effets du vieillissement. Sachez également qu’il est important de consommer plusieurs sortes de légumes car chacun d’eux contient des vitamines de types différents. par exemple, on sait que la vitamine A apportée par les carottes et les tomates est bénéfique pour la vue. On sait également que le magnésium, le fer et les vitamines C et B9, présents dans les épinards, renforcent l’organisme et aident à lutter contre les maladies. Quant aux champignons, ils sont particulièrement riches en vitamines essentielles pour la santé du système nerveux.

L’huile de germe de blé : un aliment miracle

Un nouvel aliment à rajouter à notre alimentation : l’huile de germe de blé! En effet, d’après les professionnels de la diététique, Elle serait est bénéfique pour la vision et pour le bon fonctionnement du cœur. Elle serait également un excellent aliment « anti-vieillissement »

Alors seniors, passez le mot et surveillez vos assiettes!

10 indices pour reconnaître la Maladie d’alzheimer

jeudi 5 février 2015

Senior woman portrait1. La mémoire immédiate : La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer oublie systématiquement des événements qui viennent de se produire.

2. Les tâches familières : La maladie d’Alzheimer a des répercussions sur la capacité du malade à exécuter des tâches familières pourtant élémentaires, comme faire son lit.

3. Les troubles de langage : Le malade a tendance à perdre l’emploi de mots courants pour leur substituer des mots incongrus qui rendent ses phrases incompréhensibles.

4. Perte du sens de l’orientation : Celui qui souffre de la maladie d’Alzheimer se perd très facilement, même dans des lieux qu’il connaît. Il ne se souvient plus où il habite.

5. Ne sait plus choisir : Le malade d’Alzheimer ne sait plus exercer son jugement. Il a du mal à faire des choix et opte souvent pour des solutions incohérentes ou contradictoires.

6. Ne comprend plus les choses abstraites : Que ce soit les factures, les calendriers ou tout autre type de numérotation, le malade éprouve de grandes difficultés à s’adapter aux choses abstraites.

7. Désordre permanent : Le malade d’Alzheimer ne sait plus ranger. Ses propres affaires sont en désordre permanent.

8. Inconstance et sautes d’humeur : Le malade d’Alzheimer peut changer d’humeur en un clin d’oeil. Il passe de la douceur à la colère, sans aucune raison apparente.

9. Troubles de la personnalité : Une personnalité qui était avenante et très sociale peut devenir renfermée et méfiante, exprimant des sentiments de peur ou de solitude, et parfois inversement.

10. Le manque d’intérêt : Le malade d’Alzheimer perd tout intérêt à réaliser des activités qui lui tenaient jusque-là à coeur. Il devient passif et attend de son entourage qu’il le motive.

(Tiré du Guide Alzheimer de Retraite Plus)