Fini l’époque des pilules, des comprimés, des tisanes relaxantes ou des soins anti-douleurs. L’heure est à l’innovation dans tous les domaines. Le monde des personnes âgées n’en est pas épargné.
Fini l’époque des pilules, des comprimés, des tisanes relaxantes ou des soins anti-douleurs. L’heure est à l’innovation dans tous les domaines. Le monde des personnes âgées n’en est pas épargné.
La maison de retraite d’Ergué-Gabéric a pu s’offrir un minibus grâce à un legs d’un montant de 39.000 euros de la part de Mr François Corre et une participation complémentaire de la part de la direction de la résidence.
Qui aurait cru qu’un toutou pouvait faire autant de bien à l’homme ?
Généralement, l’homme possède un animal domestique pour s’en occuper, pour avoir de la compagnie et un fidèle ami avec qui échanger. Lorsqu’une personne achète un chien, elle sait qu’elle va devoir investir en lui beaucoup de patience et de force pour que chacun s’habitue à l’autre et pour que l’animal prenne ses repères dans ce nouveau cadre avec ce nouveau compagnon qui lui impose certaines règles, mais qui lui offre beaucoup d’amour en retour.
Au fil des années, un renversement de situation assez amusant s’opère. On n’arrive plus à distinguer le donneur et le receveur, le chien semble apporter tellement plus à son maître. Bien sûr, ce dernier continue de le nourrir, lui acheter tout ce dont il a besoin, croquettes, niche, jeux… Il l’emmène se promener dès que l’occasion se présente et le caresse tendrement mais il est évident et chacun pourra s’en rendre compte facilement, la personne est nettement celle qui profite le plus de cette liaison.
On n’a pas idée à quel point les petits plaisirs de la vie sont importants. Se sentir autonome, encore maître de nos décisions de nos actes, est un sentiment qui ne devrait être retiré d’aucun individu. Lorsqu’une personne se sent inutile, lorsqu’elle ressent qu’elle n’a plus rien à offrir, c’est le début de la dégradation.
Un des défis du personnel aidant et soignant en maison de retraite, est de redonner confiance aux personnes âgées, qu’elles réapprennent à s’estimer et à se valoriser.
On n’imagine pas toujours dans quel niveau de désarroi se trouvent les personnes âgées en intégrant une maison de retraite.
Elles perdent leurs repères, quittent leur domicile. Elles ont le sentiment d’être abandonnées et oubliées des membres de leurs familles qui les ont placées là pour se débarrasser d’elles. Elles n’ont pas conscience des distances et heurs de visites qui ne facilitent pas la tâche aux membres de la famille de venir passer un instant avec elles. Souvent encore dans le monde actif et tenues à des obligations, les familles ne sont pas aussi disponibles que le souhaitent les pensionnaires de maisons de retraite et cela représente un manque, un vide important.
Ce vide, Marie Kerdraon a réussi à la combler en grande partie grâce à un investissement énorme de sa personne, et un travail de longue haleine, mais qui s’avère plus que bénéfique.
Après le succès de l’année dernière, l’animatrice de la maison de retraite du centre ville de Pornic, Mme Sylvette Gantier, a décidé de réitérer l’expérience une nouvelle fois et de rassembler jeunes écoliers et pensionnaires de maisons de retraite autour d’objets d’autrefois.
Les élèves des classes de CE1 et CE2 de l’école Kerlor de Pornic, on été séduits par cette journée instructive, où la méthode et l’enseignant changeait, mais où l’intérêt demeurait intégral.