Attention, si vous êtes un adepte de la petite sieste de l’après-midi, sachez que cette habitude n’est pas anodine! Elle peut augmenter vos risques de contracter la maladie d’Alzheimer dans le futur.
Trop de siestes peuvent nuire à votre santé!
Bien sûr, les siestes peut être bénéfiques pour se revigorer, mais seulement à condition de ne pas en faire trop souvent. En effet, selon une récente étude scientifique, les personnes âgées faisant trop de siestes, pourraient développer la maladie d’Alzheimer. Publiée par le Daily Mail, cette étude explique comment la somnolence diurne peut provoquer l’apparition de troubles neurologiques.
La maladie d’Alzheimer, un trouble neurologique
Cette pathologie qui provoque un changement de personnalité et d’humeur, est un trouble neurologique entraînant petit à petit, la destruction des cellules cérébrales. Ce qui, à la longue, cause le déclin inexorable des capacités de réflexion, du comportement et de la mémoire. On connaissait déjà plusieurs facteurs de risques de cette maladie (hypertension, troubles lipidiques, diabète…), toutefois les chercheurs en ont peut-être identifié un autre: la somnolence diurne.
Une accumulation de la protéine bêta-amyloïde
Selon ces recherches publiées originellement dans la revue scientifique JAMA Neurology, les personnes âgées souffrant de somnolence diurne excessive seraient plus enclines à l’accumulation de la protéine bêta-amyloïde. Cette protéine Tau étant responsable de la formation d’enchevêtrements dans le cerveau, ouvrant la voie à un risque de démence. Pour prouver cette théorie, les chercheurs ont analysé des participants de 70 ans et plus non atteints de démence, afin de mesurer l’impact de la somnolence diurne sur le risque d’un trouble neurologique.
De fait, en mesurant le sommeil des personnes souffrant de somnolence diurne anormale, il serait possible de faire un dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer!